Dino D’Santiago

DINOCANVA

Dino D’Santiago

Une voix émouvante et chaleureuse. Une singularité à inscrire au patrimoine immatériel cap-verdien.

A découvrir

Dino d’Santiago est né en 1982 en Algarve, province du Sud du Portugal. Ses parents sont originaires de l’île de Santiago au Cap-Vert. Finaliste en 2003 d’un programme de télé réalité à la télévision portugaise, il se fait remarquer ensuite dans divers groupes electro nu soul de la scène de Lisbonne. Il décide en 2012 de plonger dans ses racines cap-verdiennes, pour une fusion entre rythmes traditionnels et fado.

« Eva » est son premier album solo.

Albums

Eva – 2013

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Sia Tolno

Sia Tolno

La femme qui s’empare de l’afro-beat !

A découvrir

Sia Tolno voulait depuis longtemps « s’emparer de l’afro-beat, une musique d’expression des colères, qui est à la hauteur de ce que je veux dire ». La chanteuse est anglophone, car elle a grandi à Freetown, capitale de la Sierra Leone, où son père enseignait le français. Elle y apprend le pidgin, l’argot créole de Lagos qu’utilisait Fela. Enfant traitée durement, elle se raccroche à la vie en écrivant textes et poésies. Veut-elle apprendre l’informatique ou le théâtre qu’elle est immédiatement rattrapée par la guerre. Elle a vingt ans, quand les troupes du Libérien Charles Taylor mettent la région à feu et à sang. Elle s’enfuit vers la Guinée, exsangue. Elle y connaît à peine sa famille, ne parle pas français.

« Je ne vois rien de positif dans la guerre, rien. La vérité n’est pas dans la guerre, on ouvre les portes de lieux obscurs, c’est comme une maladie, l’esprit devient tout petit. Comment faire si l’on ne sait pas si l’on sera encore vivant à la fin de la journée. La guerre a brisé mes rêves, elle m’a retardée », explique celle qui vit depuis peu en France.

A l’époque, Sia Tolno veut chanter. Elle s’installe à Conakry. Elle chante dans les bars, les cabarets – cigarettes, drinks et fins de mois difficiles, ce qu’elle décrit dans Malaya, chanson extraite de son précédent album, My Life, très soul. « En 1994, j’ai commencé à chanter aux Copains d’abord, fondé par un Libanais, Moustapha, qui m’a beaucoup aidée. A cette époque, on tenait les cabarets pour des lieux de mauvaise vie, les femmes ne portaient pas le pantalon ». Chez les Kissi, la tradition griotique, des castes de chanteurs des Mandingues n’a pas cours. La famille de Sia Tolno ne peut « même pas imaginer » qu’elle chante. Comme elle veut devenir star, elle s’empare « des grandes chansons » du répertoire occidental : Piaf, Whitney Houston, Nina Simone, Mariah Carey, Gloria Estefan. Sia Tolno a du coffre, une sorte de « black elegance » dans le phrasé.

En 2008, Sia Tolno représente son pays à la première édition d’AfricaStar, la Star Ac’ panafricaine, organisée au Gabon. Dans le jury, le grand musicien et compositeur Pierre Akendengue et son nouveau producteur discographique, José da Silva, celui de Cesaria Evora. Akendengue insiste : cette fille a une voix extraordinaire. Quand, en 2009, Sia Tolno sort son premier album international, Eh Sanga, chez Lusafrica, la Guinée est à nouveau dans la tourmente : nouveau chef d’Etat, le capitaine Dadis Camara promet des élections démocratiques, mais fait tirer sur la foule rassemblée dans le stade de Conakry. Des femmes sont violées. En 2010, Alpha Condé est élu à son tour président. Mais, constate Sia Tolno, l’Afrique est éviscérée, et si peu respectée, y compris par les Africains.

Musicalement, Sia Tolno cherche sa voie. Pour les deux albums précédents, Eh Sanga et My Life (Prix RFI 2011), elle avait travaillé avec des Guinéens, le guitariste Kanté Manfila (un ancien des Ambassadeurs de Salif Keita, décédé en 2011) d’abord, puis Mamadou Camara, guitariste vétéran de l’orchestre du Kaloum Star. L’arrangeur François Bréant avait perçu la franche inclinaison de Sia pour l’afro-beat dans My Life. Elle y plonge complètement aujourd’hui dans African Woman, grâce à l’apport complexe de Tony Allen, batteur et directeur artistique de Fela de 1968 à 1979, avant que n’apparaissent entre les deux compères de graves désaccords politiques. Tony Allen a cette fois taillé à Sia un costume à juste mesure : démesurément groove. Ce tapis polyrythmique de percussions yoruba, de funk, de high-life, porte Sia Tolno vers une énergie combustible.

Sia Tolno défend la cause des femmes. « Elles ont une place dans l’Afrique d’aujourd’hui », dit-elle prenant pour exemple Ellen Johnson Sirleaf, prix Nobel de la Paix, qui gouverne le Libéria depuis 2006. « Chez nous, la famille, le mari, les enfants, une croyance, c’est important. Il faut respecter cela pour mieux dénoncer le fléau de l’excision. Alors je dis sans agressivité : « il ne faut rien couper ». Ou je m’adresse aux femmes pour qu’elles ne tolèrent plus les maris humiliants, mais en respectant leurs valeurs ».

Albums

African Woman – 2014

Mouka Mouka- 2014 (EP)

My Life – 2011

Odju Watcha – 2011 (EP)

Eh Sangah – 2009

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Cesaria Evora Orchestra

Cesaria Evora Orchestra

faire vivre le répertoire de Cesaria qui avait enchanté le public sur les scènes du monde entier

A découvrir

La disparition soudaine de Cesaria Evora le 17 décembre 2011 suscita une grande émotion parmi ses fans qui se réunirent par milliers, en 2012, pour honorer sa mémoire lors de concerts mémorables, notamment à Toulouse, Lisbonne, Amsterdam et Paris.
Autour des musiciens qui accompagnaient habituellement la chanteuse, les plus grandes voix des musiques du monde sont venus rendre un ultime hommage à celle que l’on surnommait La Diva aux pieds nus – parmi elles Bonga, Angélique Kidjo, Lura, Ismaël Lô, Mayra Andrade, Bernard Lavilliers, Tito Paris pour n’en citer que quelques-unes.
Après ces grandes messes, les musiciens n’ont eu qu’une envie : continuer à faire vivre le répertoire de Cesaria qui avait enchanté le public sur les scènes du monde entier. C’est ainsi qu’ils se réunirent sous le nom de Cesaria Evora Orchestra pour un premier concert, en 2014 au Kriol Jazz Festival à Praia (Cap-Vert), en hommage à l’icône des musiques du monde et à son action, notamment en tant qu’Ambassadrice de la musique capverdienne.
Depuis cette date, le Cesaria Evora Orchestra se produit régulièrement dans le monde pour célébrer Cesaria Evora.

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Black Bazar

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Black Bazar

Les nouveaux maîtres de l’ambiance africaine

A découvrir

« Black Bazar » est un concept musical initié et produit par l’écrivain Alain Mabanckou, prix Renaudot 2006, lauréat de l’Académie Française pour l’ensemble de son oeuvre. Originaire du Congo-Brazzaville, amoureux de la musique, le romancier a créé cette grande famille qui accueille les meilleurs musiciens d’Afrique et de la diaspora. Black Bazar est managé par Caroline Blache qui assure également la direction artistique, et le tourneur Mad Minute Music accompagne le groupe depuis le départ.

En 2012 un premier album est sorti chez Lusafrica, placé sous le signe du retour aux sources de la rumba congolaise et qui reçut bon un accueil de la critique et installa les artistes comme « les nouveaux maîtres de l’ambiance africaine ».
L’album « Round 2 » coproduit par Lusafrica et Alain Mabanckou garde la ligne d’une musique « ambiancée » et ouvre cependant une nouvelle piste : celle que la presse allemande, après un concert du groupe, a qualifiée de « rumba dance hall ». Ici les sonorités de Kinshasa, de Brazzaville, de Praia, de Port-au-Prince ou de Lagos se mêlent au flot des rythmes traditionnels et des résonances urbaines qui embrasent les discothèques du continent noir et de sa diaspora. Sur scène, Black Bazar est un cocktail explosif de vibrations afro-urbaines contemporaines.

Albums

Round 2 – 2013

Black Bazar – 2012

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Ildo Lobo

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Ildo Lobo

Le leader d’Os Tubaroes

A découvrir

ILDO LOBO, fils d’Antoninho Lobo chanteur lui-même, est l’héritier d’une lignée de musiciens et chanteurs. Né à Pedra de Lume, dans l’île de Sal, le 25 novembre 1953, Ildo Lobo est décédé d’une crise cardiaque le 20 octobre 2004, à son domicile de Praia, la capitale capverdienne. C’est un géant – tant par son talent que par sa stature imposante – de la musique capverdienne qui est disparu.

Au Cap-Vert, Ildo Lobo est reconnu comme le plus grand chanteur de l’archipel, héritier d’une tradition modelée par Bana, et popularisée aux quatre coins du monde par Cesaria Evora; c’est aussi un homme engagé politiquement, dont le franc-parler est légendaire.

Il fut pendant des années le chanteur leader du groupe Os Tubaroes longtemps considéré au Cap-Vert comme le groupe “officiel” du temps du régime marxiste, et à ce titre régulièrement envoyé à l’étranger pour représenter le pays. Os Tubaroes (les Requins) étaient ainsi les ambassadeurs de la musique capverdienne, portant aux quatre coins du monde les rythmes du funana, de la coladera et de la morna.

Aujourd’hui le groupe s’est séparé: une de ses particularités était que tous ses membres exerçaient à mi-temps leur passion de musiciens, étant en même temps avocats, docteurs, fonctionnaires… Ildo Lobo est ainsi officier des douanes. Il est bien sûr difficile de mener une carrière professionnelle en plus d’une carrière d’artiste, mais dans un pays comme le Cap-Vert (ou comme en Martinique jadis avec Malavoi, du temps de Paul Rosine) les musiciens ont-ils réellement la possibilité d’exercer leur art à plein temps ?

Albums

Inconditional – 2005

Intelectual – 2001

Nós Morna – 1997

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G’Ny

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G’Ny

« On n’est jamais aussi libre que lorsque on est enraciné »

A découvrir

De longues années durant, G’NY a couvé sa Libèté. Après avoir éprouvé la scène sous toutes ses formes et enchaîné de belles collaborations, G’NY se lance aujourd’hui sans filet et se révèle sans artifices, sûre d’une matière nouvelle qui donne à vibrer, à rêver et à réfléchir. A aimer, aussi. Chez G’NY, la Libèté, c’est à tous les étages : d’abord dans les thématiques de ses textes, tous signés de sa main, ensuite en filigrane de choix créatifs très personnels, enfin dans le processus de construction de cet album qui signe la volonté d’un esprit libre.

Albums

Libèté – 2013

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Jenifer Solidade

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Jenifer Solidade

Porter la musique traditionnelle vers son futur

A découvrir

Jenifer Solidade est une jeune chanteuse à la voix rauque, moderne et généreuse, au style incroyable. Née à Mindelo, sur l’île de São Vicente, elle commence sa carrière artistique en accompagnant de grands musiciens comme Tito Paris, Ildo Lobo, Nancy Vieira, ou Mayra Andrade.

Mais c’est dans les clubs qu’elle acquiert sa renommée dans l’archipel, en particulier avec une reprise très personnelle de “Hit the Road Jack”, qu’elle popularise fin 2013 grâce à une vidéo.

 Jenifer Solidade enregistre en 2015 son premier album solo intitulé “Um Click”, ce qui signifie “Un Clic”, en référence au titre “Cuidôd Nam Click” (Attention au clic), dans lequel la chanteuse demande de faire attention à ce que l’on publie sur les réseaux sociaux.

Albums

Ariah (Single) – 2016

Um Click – 2015

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Polo Montañez

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Polo Montañez

Un ex bûcheron devenu chanteur

A découvrir

A la fin des années 90, Fernando Borrego Linares se produit régulièrement à Laz Terrazas, au cœur de l’île de Cuba, un complexe touristique plutôt fréquenté par une clientèle locale. Il se fait déjà appeler Polo Montañez, « des montagnes », du nom de cette région de collines boisées où il est né le 5 juin 1955, à une soixantaine de kilomètres de La Havane.
C’est à Laz Terrazas, que José da Silva, fondateur du label Lusafrica, le découvre en 1999. José décèle en lui un véritable talent d’Auteur Compositeur et peu de temps après l’avoir auditionné, décide rapidement de l’enregistrer.

Lusafrica publie le premier album de Polo Montañez, intitulé Guajiro Natural, à Paris le 14 mars 2000. Quelques mois plus tard, le disque sort en Colombie sur le label MTM, le succès est presque immédiat. L’artiste devient une vedette du jour au lendemain. Les titres Guajiro Natural, puis Un Monton de Estrellas se classent numéro 1 de toutes les radios du pays. Les ventes de l’album atteignent rapidement des sommets (à ce jour elles totalisent 70.000 exemplaires en Colombie, où le disque de Platine est attribué pour des ventes dépassant les 40.000 exemplaires). Le succès se propage aux pays de la région, Equateur, Venezuela, Panama, Mexique… Le simple paysan cubain se retrouve propulsé à l’état de Star.

Les médias cubains finissent par saluer cette réussite exceptionnelle. A la fin de l’année 2001, Polo fait un tabac dans son propre pays, où son physique de guajiro et son franc-parler séduisent le petit peuple, peu habitué à tant de naturel. Une tournée est montée au printemps suivant. Polo Montañez réalise ce qu’aucun artiste cubain n’avait jamais réussi jusqu’alors: il donne une vingtaine de concerts dans les villes les plus importantes de l’île, rassemblant à chaque fois entre 50.000 et 150.000 personnes dans des stades surchauffés, et plus de 150.000 spectateurs sur La Pirague à La Havane, du jamais vu pour un artiste de variété. La télévision cubaine relaie cet événement dans de nombreux pays latins. Polo Montañez devient en quelques semaines le plus grand phénomène populaire de la musique cubaine depuis Benny Moré dans les années 60.

Le deuxième album de Polo Montañez, Guitarra Mia (enregistré à La Havane et Paris) est publié par Lusafrica au début de l’été 2002 en Colombie et à Cuba, puis en octobre en Europe. L’artiste vient ensuite se produire en Europe début octobre. Pendant ce séjour, Polo enregistre 3 titres: Locura de Amor, Pueblo Mío et Amor e Distancia, une chanson qu’il vient d’écrire à Paris pour Cesaria Evora. Polo s’envole ensuite pour Cuba avec plein de projets: la tournée européenne s’est très bien passée, une autre plus importante se prépare pour le printemps suivant. Et surtout, Polo doit partir 10 jours plus tard pour lancer Guitarra Mia au Mexique où on l’attend pour une semaine de promotion intensive.

Le destin en décide autrement, Fernando Borrego Linares décède dans la nuit du 26 novembre 2002, à l’hôpital Cimex de La Havane. Il y luttait entre la vie et la mort, depuis qu’il y avait été transporté après un terrible accident de la circulation survenu le 20 novembre précédent. Cette disparition est vécue comme un drame pour la population cubaine qui est informée chaque jour, heure par heure, par les radios et les télévisions, de l’état de santé du chanteur après son accident.

Avec ses deux albums, l’Auteur laisse derrière lui une trentaine de chansons inédites. Sa disparition soudaine est une lourde perte pour le label Lusafrica qui, au-delà de l’Artiste, perd un ami, un homme chaleureux et attachant, un poète d’une humilité et d’une générosité remarquable.
Deux années après cette disparition, Lusafrica décide de publier un album posthume réunissant 10 titres inédits, dont Siete Anos dans lequel Polo avait donné sa chance à sa choriste Gladis Pérez, ainsi que le titre Guitarra Mía dans une nouvelle orchestration et 3 titres phares issus de ses albums précédents: La Ultima Cancíon et Desde Abajo, (de l’album Guitarra Mía) ou Un Monton de Estrellas – son plus grand tube (de l’album Guajiro Natural).

Albums

Guajiro Natural / Guitarra Mia – 2018

Un Montón De Estrellas (Mo Laudi Remix) – 2018

Memoria – 2004

Guitarra Mía – 2002

Guajiro Natural – 2000

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Tito Paris

Sans titre (21)

Tito Paris

L’enfant chéri de São Vicente

A découvrir

Tito Paris, “l’enfant chéri de São Vicente”, a commencé sa carrière professionnelle dans une famille de musiciens de Mindelo à l’âge de 9 ans; initié tout d’abord au cavaquinho, puis à la guitare, il deviendra également par la suite bassiste avant de s’aventurer à composer ses propres chansons qu’il interprète lui même. Lorsqu’il atteint l’âge de 19 ans, Bana, le grand chanteur capverdien établi au Portugal, fait venir Tito à Lisbonne pour l’accompagner dans son groupe, Voz de Cabo Verde.

A Lisbonne, Tito intègre la très florissante scène musicale capverdienne: outre Bana, il accompagne Dany Silva, Paulino Vieira, Paulo de Carvalho, Celina Peirera, Vitorino et bien d’autres. Mais c’est en tant que compositeur qu’il va acquérir sa réputation et ses lettres de noblesse; il compose pour de nombreux chanteurs dont Bana et Cesaria Evora. Fort de son succès sur la scène lisboête, il fonde son propre groupe, qui présente un spectacle à la fois acoustique, et électrique.

Dans la formation acoustique (piano, cavaquinho, basse, clarinette) Tito, qui s’accompagne à la guitare, interprète avec sa voix rocailleuse, de façon exceptionnelle les grands classiques de la morna capverdienne; dans sa version électrique le groupe, très tourné sur les guitares, avec une excellente section de cuivres, offre un spectacle énergique et coloré, composé de coladeras, dont Tito s’est fait une spécialité en tant que compositeur.

Tito Paris a enregistré précédement deux albums, Tito Paris, (au Portugal en 1987), et Dança ma mi criola (sur le label de Boston, MB Records en 94).

Son premier album produit par Lusafrica, Graça de tchega, parait en octobre 1996. A cette occasion, Tito se produit à Paris, Bruxelles, en Hollande, et pour le Midem 97 à Cannes. Mais la ville où Tito aime le mieux se produire est sa ville adoptive, Lisbonne. C’est là que Lusafrica décide d’enregistrer un autre album, en juin 98, en public au fameux club B. Leza.

Albums

Preto É Mi (Bruxas Remix) – 2018

Live in Lisbon – 1998

Graça de Tchega – 1996

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Ceuzany

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Ceuzany

Un talent vocal exceptionnel.

A découvrir

Née au Sénégal de parents cap-verdiens (son père est de Fogo, sa mère de São Vicente), Ceuzany vit jusqu’à l’âge de 2 ans avant que sa famile ne revienne s’installer à Mindelo. En 2008, elle est lauréate d’un gala qui réunit des chanteurs de l’île de Fogo. Arlindo Evora, le leader de Cordas do Sol l’y rencontre et l’invite à les rejoindre. De 2007 à 2013, elle illumine de sa présence les concerts et les disques de ce groupe alors au sommet de sa popularité en lui apportant tout son éclat et sa vivacité.

Dès son premier album solo, “Nha Vida” (paru en 2012 et incluant le titre “Ultimo Chance”), Ceuzany révèle son grand potentiel vocal et son talent d’interprète, attirant l’attention des professionnels et des médias nationaux et étrangers.

“Ilha d’Melodia”, son second album, accentue encore la qualité de son expression mélodique et de sa puissance vocale. L’artiste s’y dévoile totalement. Chacun des thèmes de ses chansons est porteur du vécu et des sentiments qui constituent toutes les facettes de la personnalité de Ceuzany et qui ont guidé ses choix.

Albums

Ilha d’Melodia – 2016

Nha Vida – 2014

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