Emilio Moret

Emilio Moret

El guapo del Son

A découvrir

Emilio Moret, l’une des voix les plus représentatives de la tradition musicale cubaine,  est né à
Encrucijada, Villa Cllara, le 25 novembre 1948 et a étudié au Conservatoire de Musique Ignacio Cervantes
de La Havane.

Dans sa curiosité indomptable et son amour pour la musique, il combine l’expérience de plusieurs décennies de recueils de chansons avec le même esprit jeune et enthousiaste qui l’a amené de Cuba et l’a emballé entre le Portugal et le Cap-Vert. Il se laisse conquérir par le sentiment du fado, la guitare des premières heures de Lisbonne, l’âme de la morna et le cavaquinho de Mindelo de Cesaria Evora.

En 20 ans de carrière au sein du Septeto Habanero, qui a fait connaître le caractère unique du genre sur plusieurs continents. La voix chaude et le timbre particulier d’Emilio Moret reflètent l’authenticité du genre sonero, dont il se distingue déjà comme l’un des meilleurs musiciens. Avec ce premier disque, Emilio Moret apporte son essence de Sonero dans le timbre qui le caractérise, parcourant les différents rythmes de l’identité musicale cubaine.

Emilio Moret publiera ce printemps 2023 son premier album solo « Por la felicidad », avec lequel il apporte son essence de Sonero dans le timbre qui le caractérise, parcourant les différents rythmes de l’identité musicale cubaine.
Por la felicidad est un hymne à la paix et à l’amour exprimé en musique, au rythme des sentiments profonds de l’auteur-compositeur-interprète.
Sortie le 26 mai 2023 via Lusafrica.

Albums

Por la felicidad – 2023

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Bamba Wassoulou Groove

Bamba Wassoulou Groove

Une terrible machine à danser

A découvrir

Le Bamba Wassoulou Groove est né à Bamako en 2013 à l’initiative de Bamba Dembélé, (décédé en 2018) percussionniste et co fondateur du Super Djata Band, groupe mythique de Zani Diabaté, le guitariste le plus original et le plus funky de la musique du Mali post indépendance.

Le Bamba Wassoulou Groove composé de 6 musiciens (trois guitares, une basse, une batterie, et un chanteur) est à la manoeuvre pour ériger un véritable mur de son. Solis virtuoses hendrixiens, voix de transe, section basse-batterie diabolique , le groupe est une terrible machine à danser qui électrise la musique malienne et recrée l’effervescence des nuits torrides de Bamako.

Philippe Conrath (créateur du festival Africolor) en parle ainsi : « Pour fonder le Bamba Wassoulou Groove, il fallait un connaisseur, un homme de confiance aussi qui garantisse la cohésion humaine et musicale. Et qui d’autre que Bamba Dembélé pour monter un tel groupe ? Bamba, l’incontournable, le « fixeur », l’inévitable. Ancien membre du mythique Super Djata Band de Zani Diabaté, il avait tous les contacts à Bamako pour lancer le Wassoulou Groove. Il met alors sur pied une machine redoutable à la rythmique infernale, pour laisser s’envoler les trois guitares furieuses du groupe et porter la voix d’Ousmane Diakité jusqu’à la transe. Funky, rock, le Bamba Wassoulou Groove est le nouveau virus qui va contaminer les pistes de danse de la planète. »

Albums

Dankélé – 2020

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Dona Ivone Lara

Dona bannièr

Dona Ivone Lara

A découvrir

Ivone Lara Da Costa, plus connue sous le nom de Dona Ivone Lara est née à Botafogo, dans l’état de Rio de Janeiro, au Brésil. Fille d’un chanteur traditionnel, elle commence à composer des chansons dès l’âge de 12 ans. Un de ses premiers morceaux est le refrain d’une chanson de samba intitulée « Tiê-tiê » (à cause d’un oiseau qu’elle aimait beaucoup). Elle étudie à « Orsina da Fonseca », une école du comté, d’où elle sort diplômée à l’âge de 17 ans. A la mort de ses parents, elle déménage chez son oncle, musicien, Dionisio Bento da Silva et apprend à jouer du « cavaquinho  » (sorte de petite guitare à quatre cordes). En octobre 1947, elle part pour Madureira (une banlieue de Rio de Janeiro) et commence à fréquenter une école de samba aujourd’hui disparue (Prazer da Serrinha). Pendant cette période, elle se met à composer, mais ses créations sont présentées au petit monde de la samba comme étant celles de l’un de ses cousins, Mestre Fuleiro, également compositeur. Il y avait à cette époque encore beaucoup de préjugés sexistes et une femme ne pouvait pas être acceptée comme compositeur par la communauté.

 En 1947, Dona Ivone épouse Oscar Costa, le fils du président de l’école de samba de Prazer da Serrinha, et compose une samba (“Nasci para sofrer”), qui est choisie par l’école cette même année pour le défilé du carnaval. Cette première école de samba disparait ensuite et Ivone se tourne alors, vers une autre, appelée G.R.E.S. Imperio Serrano, formée en 1947 par un groupe de dissidents de Prazer da Serrinha.

Ivone continue à composer, et connaît un immense succès avec la chanson “Não me perguntes mais”. En 1965, sa samba intitulée « Os cincos Bailes Tradicionais da Historia do Rio » (interprété d’abord par Silas de Oliveira et Bacalhau) se classe à la quatrième place du défilé des écoles de samba; plus tard, en 1974, Dona Ivone la remettra au goût du jour.

Dona Ivone est la première femme à avoir écrit un morceau de samba; elle a aussi participé au célèbre “rodas de samba” (rassemblement des écoles de samba) au Teatro Opinião, à Rio de Janeiro. Elle est la marraine d’un groupe de compositeurs de l’école de samba Imperio Serrano et depuis 1968 défile en tant que membre du groupe des Baianas de cette même école.

L’année 1970 a été, sans aucun doute, d’une grande importance pour elle, en tant qu’interprète et compositrice, car c’est l’année où elle sort son premier album « Sambão 70 » produit par Sargenteli et Adelson Alves sous le label Copacabana. Elle a, depuis, enregistré pour différents labels, Odeon, Copacabana, Warner, Som Livre et RGE.

Ses compositions ont été interprétées par de grands chanteurs brésiliens: En 1974, Christina Buarque de Hollanda reprend les chansons « Agradeço a Deus » et « Confesso »; « Sonho Meu », enregistrée par Gal Costa et Maria Betânia, est élue chanson de l’année 1978. Gilberto Gil, Maria Bethânia et Caetano Veloso reprennent « Alguém me avisou », et Roberto Ribeiro « Acreditar ».

Pour commémorer ses 50 années de vie artistique dédiées à la samba, le CD « Bodas de Ouro » est publié en 1997 par Sony Music, avec la participation de nombreux invités tels que Gilberto Gil, Beth Carvalho, Djavan, Zeca Pagodinho, Martinho da Villa, Almir Guineto, Araketu, Danilo Caymmi, Adryana Ribeiro, Isabel Filardis et Toni Garrido, Ataulpho Alves Jr. et Netinho (le chanteur de Negritude Jr.). En octobre 99, Dona Ivone reçoit la médaille « Pedro Ernesto » des mains de Vereadora Batista à la mairie de Rio de Janeiro.

En 2001, Dona Ivone enregistre pour le label Lusafrica, l’album « Nasci pra sonhar e cantar » qui marque la consécration de sa carrière et fait l’unanimité de la critique et du public. En octobre 2004, à l’âge de 83 ans, Dona Ivone Lara revient avec un album, « Sempre a Cantar », enregistré à Rio de Janeiro au Studio Copacabana.

Albums

Sempre A Cantar – 2004

Nasci Pra Sonhar e Cantar – 2001

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Tiolino

Tiolino bannière

Tiolino

A découvrir

Même s’il vit et joue sur l’île voisine de Sal, Tiolino n’a pas oublié sa Boavista natale, celle de son père, lui aussi guitariste. Tout au long de ces onze titres enregistrés en accoustique, il raconte son île, ses traditions, ses rituels, la vie de tous les jours. L’accent et le créole de Bubista accompagnent des textes inspirés, dont l’ironie, la profondeur et la symbolique rappellent par moments ceux de Jorge Humberto. Et alors que Tiolino a pris le soin de puiser quasiment dans tous les styles musicaux du Cap-Vert, l’album parait d’une rare homogénéité et d’une précieuse cohérence

Albums

Rua Dreita – 2007

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Leyanis Lopez

Leyanis bannière

Leyanis Lopez

A découvrir

Leyanis a fait ses débuts à l’âge de sept ans comme membre du chœur de l’école primaire Fabio Rosell del Rio dans la province de Guantánamo, sous la direction de l’instructeur en arts Miguel Angel Durán. Ses dons naturels pour le chant la font très vite remarquer, et elle devient chanteuse soliste de différentes formations musicales au sein de l’organisation des Pionniers. Durant toute cette étape elle se présente lors de diverses manifestations culturelles à l’échelon local, provincial et national. En 1998Leyanis enregistre son premier CD pour le label français Lusafrica. Son répertoire, qui comprend les différents genres de la musique populaire, boléro, cancion, valse, güajira, et son cubains, permet d’apprécier l’impact de la musique savante sur la musique populaire depuis le début du siècle dans la région orientale de Cuba, ainsi que l’influence de la musique des années cinquante tout en intégrant les innovations de l’époque actuelle sur le plan des harmonies et des sonorités.

Albums

Corazon Presumido – 2005

Mi Corazon Y Yo – 2002

Como La Mariposa – 1999

Te Daré – 2013

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Sally Nyolo

Sans titre (22)

Sally Nyolo

Sally Nyolo promène les mélopées de son bikutsi aux quatre coins de la planète. Véritable conteuse, elle fait voyager son public dans la magie des forêts de l’Afrique Centrale.

A découvrir

Sally Soleïnie Nyolo est originaire du sud du Cameroun. Elle est née en pays Eton, dans le petit village de Eyen-Meyong, près de la ville de Tala, dans le département de la Lékié. Elle quitte son pays natal à l’âge de 13 ans pour s’installer à Paris où elle vit depuis. Au cours de son adolescence, elle chante dans plusieurs groupes avant d’en faire une activité permanente à l’époque de la fac.

Sally construit son expérience professionnelle de 1982 à 1994, comme choriste d’abord en travaillant avec de nombreux artistes français ou africains comme Jacques Higelin, Sixun, Nicole CroisilleTouré KundaPrincess Erika et bien d’autres…

Mais Sally Nyolo compose également et elle entameparallèlement sa carrière solo en 1991 lorsqu’elle compose la musique du feuilleton radiophonique « Le jeune Joseph » qui est alors diffusé sur France-Culture. L’année suivante, le producteur Gérard Louvain la contacte pour travailler sur la bande originale du film « Ashakara » où elle interprète le titre « Semengue », album publié chez BMG.

En 1993, Sally monte son groupe et elle se produit dans de nombreuses salles parisiennes et est invitée au mois d’août au prestigieux festival de world music lancé par Peter Gabriel, le Womad. L’année suivante, elle enregistre surson label, Real World,un premieralbum de quatre titres sur lequel la chanson « Djini Djome » est particulièrement remarquée.

Peu de temps après, Sally rencontre Marie Daulne, leader du groupe belge Zap Mama qui lui propose de rejoindre le groupe. Cette rencontre marque les débuts de l’aventure formidable de ce groupe de polyphonies vocales. Sally compose « Les Mamas des Mamas » qui figure sur le deuxième album du groupe « Sabsylma » publié sur le label belge Crammed Discs. Les Zap Mama entament alors une série de concerts aux quatre coins de la planète durant lesquels seront enregistrés deux disques live, l’un au Japon et l’autre à Montreux.

En 1996, Sally Nyolo enregistre son premier album en solo, intitulé « Tribu », publié par le label Lusafrica. Tous les titres, chantés en Eton (sa langue natale), sont écrits et composés par Sally, à l’exception de « Tamtam » qu’elle a co-composé avec Sylvin Marc. Dotée d’une voix exceptionnelle relayée par des choristes non moins talentueuses, Sally Nyolo se taille un joli succès.

En Juin 97, Sally Nyolo reçoit le prix Découvertes 97 attribué par Radio France Internationale. Le jury, présidé par Manu Katché, consacre ainsi l’album « Tribu », pour ses qualités artistiques, et Sally Nyolo, comme l’un des espoirs les plus sérieux de la nouvelle génération des musiciens africains. L’album s’est vendu à 300.000 exemplaires dans le monde, dont 100.000 aux Etats-Unis.

Essai transformé en mai 98 avec le second album « Multiculti » qui excelle à nouveau dans la veine du métissage talentueux. La jeune Camerounaise prouve sa grande connaissance des sons traditionnels de son continent qu’elle rhabille subtilement.

Albums

Zaïone – 2002

Beti – 2000

Multiculti – 1998

Tribu – 1996

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Boy Gé Mendès

BOY G2 CANVAA

Boy Gé Mendès

Boy !

A découvrir

Né en 1952 à Dakar, comme beaucoup de capverdiens, Gérard Mendes grandit au milieu de ses copains maliens, sénégalais, guinéens…et capverdien. Le goût du chant lui vient au collège catholique, puis dans les fêtes, les kermesses. Plus tard, il fait son apprentissage de la scène dans différents clubs de Dakar: le Black & White, le Marseille, l’Alhabama, des pianos bars qui ont mauvaise réputation. Mais c’est tellement bon de se produire en public tout en gagnant un peu d’argent! A cette époque, il chante des standards: les Stones, les Beatles, du Rythm’n’ Blues, de la salsa, en français, ou phonétiquement, en anglais et en espagnol. En 1967, les choses se précisent. Avec l’un de ses frères, il monte son premier groupe, les Beryl’s. Commence alors la vie trépidante des concerts, des festivals dans tout le Sénégal. Gérard Mendes sort de l’anonymat. En 1977 avec son frère Jean-Claude, Luis Silva et Emmanuel Lima, ils forment un groupe 100% capverdien, Cabo Verde Show, qui va devenir le groupe phare de la communauté exilée à Paris et en Hollande; cette étape est déterminante. Il lui vient l’envie de composer et d’écrire “en capverdien”. Sur le deuxième album de Cabo Verde Show, il inscrit trois compositions, plébiscitées par la communauté. Un succès qui attise son envie d’aller plus loin. Il quitte le Cabo Verde Show et lance avec son frère un nouveau projet, Mendes & Mendes.Trois albums plus tard, il laisse Paris derrière lui et s’installe à Nice en 1983. Arrive 1990, le déclic: Gérard Mendes devient Boy Gé Mendes, un clin d’oeil au surnom de son enfance (à Dakar, les gars s’interpellent ainsi : “Boy”!), il enregistre la chanson Grito de bo Fidge qui devient le premier tube de la musique capverdienne en dehors de la communauté. Après des années de concerts et de tournées, Boy Gé Mendes décide de faire un break. L’oiseau migrateur a envie de voyager. Entre le Brésil, New York, le Sénégal et Cap-Vert, il trimbale sa guitare sans façons, discrètement, se contente d’engranger de nouvelles compositions dans un coin de sa tête. Ainsi naît Lagoa (la lagune), une nouvelle composition et le titre symbole de son huitième album. Celui d’une renaissance, d’un retour à la terre, à l’intime. Dès la parution de cet album il quitte Nice et part s’installer au Cap-Vert. Là entre Mindelo, où il habite, et les îles de Boa Vista et de Santo Anton, où il aime se balader, il se ré-approprie le Cap-Vert. Celui des fêtes populaires de la San Jon, et du carnaval. Celui des “Noites caboverdiana”, lorsqu’avec des amis on refait le monde avec des guitares, autour de verres de grog. Celui des paysans déracinés, qui doivent s’exiler pour faire vivre leur famille. Celui de Baia das Gatas, le formidable festival de musique qui rassemble le petit peuple et les élites sur la plage lors de la pleine lune du mois d’août. Au Cap-Vert, Boy Gé retrouve calme et sérénité, propices à la méditation et à la création. C’est là qu’il compose les titres de son nouvel album, le neuvième, qu’il enregistre à Paris au printemps 99. Musiques capverdiennes sous influence brésilienneé et caraïbéennes, Boy Gé s’entoure des amis musiciens, venus d’horizons divers, avec qui il a tissé des liens au fil du temps: Mario Canonge, Thierry et Jean-Philippe Fanfant, Xavier Dessandre, Alan Hoist, Bago, Ravi Magnifique, Manu Lima… Un album doux et sensuel, qui instaure un climat musical élégant et savamment dosé dans lequel Boy Gé Mendes chante son amour pour ce petit pays.

Albums

Lagoa / Noite de Morabeza – 2018

Best Of – 2007

Noite De Morabeza – 1999

Lagoa – 1997

Cumba Ietu (Cuban Violin Mix) – 1997

Cumba Ietu (Revisited By Saint Germain Extended) – 1997

Di Oro – 1996

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Luis Morais

Luis Morais Canva

Luis Morais

Le maître de toute une génération de musiciens capverdiens

A découvrir

Luis Morais enregistre de nombreux albums solo, mais surtout il est le compositeur de centaines de musiques, dont « Boas Festas », un instrumental qu’il a composé en 1961, et qui est devenu depuis cette époque LE titre de fin d’année qui réunit les capverdiens du monde entier.

Ami fidèle de Cesaria Evora, il l’a accompagnée régulièrement sur scène au tout début de sa carrière, lorsqu’elle chantait dans les bars. C’est Morais que José da Silva choisit comme directeur artistique, lorsqu’il produit, en 1988, l’album « La Diva aux Pieds Nus ».

Luis Morais avait retrouvé Cesaria Evora sur scène lors de la Nuit du Cap-Vert, le 28 avril 2001 au Zénith de Paris. Il avait rejoint ensuite le groupe de Cesaria pour différents concerts, notamment lors des tournées américaines en juillet et en octobre 2001, ou encore lors de la tournée européenne de l’été 2002. Il disparaît en septembre 2002, alors que Doçura (un label de Lusafrica) publiait son dernier enregistrement, l’album « Novidade de Mindelo », enregistré à Paris quelques mois auparavant.

Albums

Boas Festas – 2004

Novidade De Mindelo – 2002

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Jey Liba

JeyLibaaaaaa

Jey Liba

Ambiance Cool Catché

A découvrir

JEY-LIBA (prononcez Djéliba) est un duo d’artistes togolais (BEN et BILL), deux jeunes griots des temps modernes qui se sont inspirés des traditions d’ici et d’ailleurs. Ils nous font découvrir le « Cool Catché », la nouvelle tendance du moment qui est devenue la fierté national des togolais. Pour avancer et se faire une place parmi les leaders de la musique africaine, le groupe a mis les bouchées doubles pour s’imposer comme le meilleur dans sa catégorie le « Cool Catché » qui veut tout simplement dire « cool » dans le quartier.
A l’instar du coupé décalé ivoirien, le « Cool Catché » est une danse originaire du TOGO qui est entrain de devenir tout aussi connue et tout aussi entraînante.

Albums

Odyssée – 2012

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Tcheka

Tcheka banner

Tcheka

Une nouvelle interprétation du batuque

A découvrir

Tcheka – de son vrai nom Manuel Lopes Andrade – est né en 1973 à Ribeira da Barca, bourgade rurale de la côte nord-est de l’île de Santiago, dont les modestes ressources proviennent de la pêche et de l’agriculture. Avant-dernier de sa fratrie, Tcheka est issu d’une famille qui compte de nombreux musiciens – pendant plusieurs années, la musique est même la principale source de revenus familiaux. Son père, Nho Raul Andrade, est un violoniste connu dans la région. Il enseigne la musique à ses fils et fonde un petit ensemble familial qui anime mariages, funérailles et baptêmes. À 8 ans, contraint et forcé, Tcheka apprend à jouer de la guitare acoustique. À 9 ans, il intègre l’ensemble familial sous la direction sévère de son père. Comme tant d’autres jeunes Capverdiens, il ne peut poursuivre ses études secondaires par manque de moyens financiers et passe son adolescence à pêcher, plonger et explorer la côte aux alentours de sa ville natale. C’est à cette époque qu’il commence à composer des chansons. Dominée par les sommets inquiétants de la Serra Malagueta, bordée par les flots agités de l’océan, Ribeira da Barca offre à l’artiste le cadre idéal qui va façonner sa vision personnelle du monde. Paradoxalement, Tcheka réussit à élargir son champ musical grâce à son premier emploi sans lien aucun avec la musique. En 1991, à 18 ans, il est engagé comme caméraman assistant par la télévision nationale TNCV à Praia, la capitale du Cap-Vert. Pendant neuf ans, Tcheka mène une double vie: caméraman le jour, musicien la nuit, jouant avec des amis dans les bars, les hôtels et les restaurants de la capitale et des ses environs. Son premier enregistrement: Ma’n ba des des kumida da ? [Y aura-t-il une moisson cette fois-ci?] fait partie d’une compilation intitulée Cap-Vert Les Enfants, parue en 1999 au profit d’une association humanitaire. Il travaille encore à plein temps à la TNCV à l’époque, et cette première prestation discographique reste relativement confidentielle.

La valeur n’attend pas le nombre des années… malgré son jeune âge, Tcheka a inventé un art dont il est incontestablement un maître, un vrai, à l’essence insaisissable, indéfinissable. Contrairement à ce qu’écrivent les journalistes, il n’est ni moderniste, ni traditionaliste. Sa musique résiste à toute tentative de catégorisation ou de comparaison. Si elle fait allusion à de multiples genres musicaux capverdiens (batuque, funana, finaçon, tabanka, morna et coladera), elle est aussi un carrefour extrêmement animé où la pop capverdienne, brésilienne et africaine croise les formes traditionnelles, le folk, le jazz, le blues, le rock, la littérature, l’anthropologie et le cinéma. Typique de Santiago, certes, purement capverdienne, certes, la musique de Tcheka transcende ses origines et va même bien au-delà de la musique. L’artiste nous offre une vision tout à fait novatrice de la créolité à l’ère de la globalisation. Être créole aujourd’hui, c’est être le produit hybride des forces de l’Histoire, de l’esclavage, du colonialisme et des mouvements d’indépendance nationale. Mais c’est aussi être profondément affecté par les forces du postmodernisme, par l’inévitabilité croissante des voyages et des échanges transnationaux, par l’émergence de nouveaux régimes du savoir, de l’art et du capitalisme et par l’inséparabilité grandissante de la technologie et de l’imagination humaine.

Albums

Dor De Mar – 2011

Lonji – 2007

Nu Monda – 2006

Argui ! – 2003

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